
Il est rare de pouvoir admirer (une infime partie )la collection de mode de la Fondation Alexandre Vassiliev, ce grand collectionneur en collaboration avec le MAH nous proposent un voyage entre mode, histoire, peinture et naturellement questionnement .

L’exposition décode plusieurs thèmes en faisant un parallèle entre mode et portrait nous invitant à la réflexion. Le dresscode omniprésent dans la société, le respect de code précis pour mieux se démarquer ou y être intégrer.
La stratégie de séduction passe par l’apparence, le vêtement, la manière de le porter.L’image que l’on renvoie, la volonté manifeste de la maitriser.

Hier le portrait, aujourd’hui le selfie une fabrication de l’image rêvée ou réelle.







Le savoir-faire, la notion du temps des métiers du textile sont de nos jours complètement oubliés pour faire place au prix et à la quantité.La couture et le prêt- a- porter (voir à jeter) sont deux mondes à l’opposé .
La particularité des maisons de couture est de réaliser leurs pièces encore à la main employant pour ce faire des couturières( entre 30 et 40) qui exécutent point par point avec patience les modèles.Chez Dior par exemple 800 heures sont nécessaires pour certaines robes.



En effet le savoir faire, comment se vêtir, les différents stades de l’habillement demandait une aide extérieure.C’était un rituel quotidien que chacun et chacune toute couche de la société confondue devait observer.L’improvisation et le négliger n’avaient pas leur place.






Sous l’ère victorienne la mode se démocratise les teintures naturelles coûteusent, fragiles sont délaissées, remplacées par des teintures synthétiques.
L’industrialisation est en marche, cette nouvelle technologie attire la foule lors de l’exposition universelle de Londres en 1862.


Cette robe en papier était optenue grâce à deux coupons et un dollar un joli coup de pub pour la soupe Campbell’s et Andy Wharol.

Tout ce qui brille n’est pas or pourtant dés les années 1930 la paillette, le sequin, le lamé s’invitent dans la danse.




Dans un monde à portée de clic la mise en scéne du soi est encouragée.Les réseau sociaux sont un grand terrain de jeux où l’utilisateur joue de son image avec plus ou moins de conscience.Offrant un portrait un peu aseptisé grâce aux filtres et autres outils numériques. Ce phénoméne existe depuis longtemps bien avant l’apparition du digital comme le montre l’exposition.
